Puisque le sujet est lancé et que nous avons abordé le lien, les choix, le monde d’avant, abordons la vaccination puisqu’elle est présentée comme l’incontournable pour retrouver le monde d’avant et pour que la vie reprenne. Abordons le sujet sans peur et sans reproche ! Puisque l’objectif est de penser et dialoguer sans se fâcher. Êtes-vous prêts à voyager avec moi, pour un voyage intérieur ? Une autre manière de voyager. Je vous propose le voyage dans notre conscience. En son « Âme et Conscience », dit-on, lorsque nous avons un choix important à faire.
Actuellement le voyage que je propose n’est pas autant d’actualité que le voyage au-delà de nos frontières. Ce dernier semble être au centre de toutes les préoccupations et de tous les esprits.
La plupart des personnes prennent des décisions et font des choix, non pas parce qu’elles ont un problème de santé ou par peur de tomber malade, mais parce qu’elles veulent voyager. La vaccination, un acte pourtant médical est actuellement totalement banalisé. Quelles pourraient être les réelles motivations, de quasiment toute une population, derrière ce besoin de voyager ? Que signifie le voyage ?
Je tiens à repréciser, que je ne suis pas pour ou contre les vaccins. Je suis vaccinée, depuis l’enfance, et je ne tiens pas à vous informer de mes décisions. Mes interrogations ont simplement comme intérêt une réflexion commune pour nos sociétés. Au-delà de cette thématique très actuelle, en ce qui me concerne, tous les sujets sont intéressants et méritent d’être discutés, d’être mis à plat pour évoluer. Je prends ce thème du vaccin et du voyage car il a été un sujet d’actualité et le sera peut-être encore lorsque vous me lirez. Le choix de revisiter, de repenser, de mettre de la conscience peut s’appliquer à tous les thèmes de notre vie… C’est un mode de fonctionnement, un mode de vie.
Prendre conscience de nos réelles motivations, que l’on fasse la vaccination ou pas, permettrait de s’appuyer sur cette situation pour apprendre à se connaître. Cela permet de faire des choix, non pas réactifs mais en conscience, d’aller plus loin et de chercher le réel besoin qui motive nos choix, la réelle sensation.
Toute situation permet une introspection, des prises de conscience de soi. Quels que soient nos choix, ils nous permettent un questionnement et de prendre position. En effet, tout choix porte à conséquence. Et si le choix que nous faisons de nous faire vacciner, plutôt que de nous libérer, nous mettait en prison ?
Cette auto-analyse me semble indispensable, au quotidien, pour tous les actes de notre vie. Quels que soient nos choix, lorsqu’ils sont pensés, cela permet de mieux en accepter les conséquences.
Voici quelques réflexions que nous pourrions nous faire :
- Si je veux absolument voyager, pourquoi ai-je besoin de sortir des frontières de mon pays ?
- Qu’est-ce qui fait que je me sens piégé si je ne voyage pas ?
- Est-ce que cette sensation de prise au piège réveille mes peurs, mes angoisses ?
- Est-ce que je me sens prisonnier parce que je ne peux plus quitter mon pays ?
- Est-ce une réalité ? Ai-je de la famille à l’étranger dont je serais coupé ?
- Est-ce que sans vaccination je ne pourrais plus voyager, est-ce une réalité ou une idée véhiculée ; alors qu’actuellement je voyage grâce à un test ?
- Si je dois absolument me faire vacciner, car imposé par la loi, cela sous-entend que le test que je fais actuellement ne sert à rien et qu’il n’est pas fiable ?
- Dois-je me conformer à la majorité ou suis-je libre de mes choix ?
- Suis-je réellement protégé avec un vaccin alors que je ne sais pas quelle sera la réaction de mon corps ? et que je ne ressens pas le besoin de me faire vacciner ?
- Est-ce normal que de nombreuses personnes se permettent de me poser des questions sur ma santé alors que je ne les connais pas ?
- Que se passe-t-il, pour qu’actuellement ces personnes se permettent de s’immiscer dans ce qui auparavant était de l’ordre du secret médical ?
- Avons-nous ouvert une porte de pandore ?
Beaucoup de questions peuvent se poser et chacun de nous, en fonction de nos croyances, notre vécu, nos antécédents médicaux etc… nos réponses seront différentes et à respecter. Cependant personne ne peut y répondre à notre place.
Jusqu’à présent chacun était responsable de sa santé.
Il y a encore un an, personne n’était montré du doigt parce qu’il était né avec une fragilité, dans une « famille à cancer », avec des risques d’inflammation, une maladie héréditaire, une immunité basse… parce qu’elle était à risque… de faire des angines, des sinusites, des pneumonies… et j’en passe, tous les ans.
Ce domaine était privé et protégé, aucune discrimination n’était possible, et si discrimination était faite, par rapport à l’aspect physique (personne en surpoids par exemple) tout le monde était d’accord pour s’en offusquer. C’était le tôlé général.
Mais que se passe-t-il pour que nous soyons obligés de surveiller notre voisin et lui demander s’il a fait la fameuse injection !! Alors que la liberté de chacun serait de ne pas avoir à dévoiler notre vie privée. Serions-nous prêts à nous assoir sur toutes nos valeurs et faire de la discrimination en lien avec un choix de vie ? Celui de se vacciner ou non ?
Notre santé a toujours été notre responsabilité personnelle et individuelle.
Si une personne prend soin de sa santé depuis des années, doit-elle être responsable de la santé de son voisin qui n’en a peut-être jamais pris soin lui-même ! Est-elle responsable du fait qu’il soit né plus fragile qu’elle ? Ne devrait-elle pas plutôt encourager le plus vulnérable à prendre soin de sa santé lui-même ? N’est-ce pas à lui d’être responsable de son corps ? Évidemment nous sommes tous inégaux face aux aléas.
Depuis quand croit-on à l’égalité ? Même sur le plan de la santé, et quoique nous fassions, nous ne serons jamais égaux. Nous arrivons tous sur terre imparfaits avec des fragilités et chacun devra assumer et se protéger de ses fragilités. Mon voisin devrait-il porter la responsabilité de ma maladie ? Ne serait-ce pas plutôt mon corps qui n’a pas su faire face et se défendre ?
En effet, le voisin contagieux, pour autant qu’il soit conscient, restera chez lui pour ne pas transmettre ses germes. Comme de tout temps.
Et si nous concentrions nos énergies sur la foi en nous et en nos capacités ? Car dès notre premier souffle nous sommes en danger de mort. À tout moment, tout peut s’arrêter. Avant d’avoir peur de mourir ne pourrions-nous pas penser à vivre !