De retour, sur le thème du développement, nous pourrions en parler longuement. Il vient nous mettre face à nous-mêmes. Comme tout est croissance, devons-nous chercher à croître comme les arbres ou à nous stabiliser.
Croître ! Est-ce devenir l’arbre le plus grand ou celui qui accepte sa nature profonde et sa hauteur. Un arbre est-il plus important qu’un buisson dans la nature ? Je m’extasie tout autant devant la beauté et la robustesse d’un chêne que sur la beauté et la souplesse d’un roseau. Comme dans la nature, ne devrions-nous pas stimuler cet amour de la différence et la beauté en toute chose ? N’est-ce pas cela que nous devrions apprendre dès notre plus jeune âge ? Si nous cessions les comparaisons entre les uns et les autres pour mettre notre énergie à développer « qui nous sommes » dès le départ, aurions-nous besoin de thérapies pour apprendre à nous aimer, à nous accepter et à accepter les autres ?... Ce sont des questions que je me pose.
Cette acceptation, n’est pas une résignation, elle ne suppose pas que nous cessions « d’avancer », mais elle permettrait d’avancer avec l’acquis de base, avec la certitude de notre valeur et non pas avec la sensation de ne jamais être assez bien, de ne pas être à la hauteur ! Avec la sensation qu’il faudrait être comme « l’autre ». Pourquoi vouloir être l’autre, alors que l’autre est probablement en proie aux mêmes tourments et aux mêmes envies que nous ! … Et souhaite-t-il, dans son for intérieur, ne pas être lui-même mais être un autre que lui-même… Être l’autre.
La plupart du temps nous oublions nos rêves. Nos rêves ne rentrent pas toujours dans les « bonnes cases » car la société fait des clivages... Des clivages de toutes sortes, avec des jugements de valeur constants.
Certes, il n’est pas possible d’avoir des affinités avec tout le monde, nous avons chacun nos modes de pensées. Mais cela ne devrait pas nous opposer les uns aux autres. Toutes les guerres ne viendraient-elles pas de ce manque d’amour pour soi, de ce besoin d’être constamment en compétition ? Notre guerre intérieure, notre destruction de nous-mêmes, la croyance que nous ne sommes pas assez bien se reflète dans toutes les strates de la société. Le rapport de force et de pouvoir est constant... Cela en est pathétique.
C’est probablement ce manque d’amour, qui incite à la conquête du pouvoir, pour se sentir fort et digne d’être aimé. C’est ce manque d’amour pour soi qui entretient la peur. La peur que l’autre soit meilleur. Mais meilleur en quoi, puisque nous sommes tous différents ?
Ce monde parfait n’existant pas, on pourrait essayer de le créer en soi et autour de soi. La vie sur terre, nous offre la possibilité de vivre suivant les critères que nous choisissons. Certains diront qu’ils nous ont été imposés, mais par qui ? Si ce n’est par nous-mêmes. (Si cette proposition vous interpelle, je vous propose de lire l’article : « Accepter sa vie… pour la transformer ensuite ! » - collection 11 qui développe ce thème et explique pourquoi nous sommes au cœur de nos choix et de nos non-choix)
Ce sont en même temps nos obstacles qui deviennent nos moteurs à dépasser et nos meilleurs amis pour devenir de plus en plus sûr de soi. Avec cette vision tout est juste, même la pire des situations. Il n’y a rien de faux ou de mauvais, de facile ou de difficile, il y a la force à trouver en soi pour avancer et grandir, pour ne plus laisser les autres, les souvenirs, les situations douloureuses empoisonner notre quotidien. Cette attitude de reconnaissance du vécu et de connaissance de soi permet de sortir du statut de victime. Je vous imagine, peut-être choqués par mes propos, vous qui avez vécus des horreurs ! Et pourtant, seules l’acceptation, l’intégration de la douleur permettent de retrouver la liberté. (Cette pensée est développée dans l’article : « Faut-il donner un sens à la souffrance ? » - Collection 8, je vous en propose la lecture pour plus d’information).
C’est là une certitude, pour moi. Une certitude, car je suis passée par là. La vie de tout un chacun peut être, plus ou moins, parsemée de roses. Cependant la rose a des pétales doux comme du velours, soyeux comme la soie, mais également des épines féroces. Sa beauté réside dans cet équilibre et dans le fait que nous accueillons tout de la rose… Ses épines et ses pétales.
Nos vies sont comme des roses. Il est parfois difficile de faire cette indispensable introspection pour observer les épines qui sont en nous et qui font mal. Nous savons parfois ce qui déclenche cette douleur, cette piqûre, mais nous ne savons pas toujours comment vivre avec. Vivre avec… Quel enjeu ! Il sera impossible d’extraire les souvenirs douloureux, les maltraitances, mais il sera possible d’arriver à les intégrer.
Lorsque je parle du jardinier qui arrache les mauvaises herbes, je ne parle pas des situations vécues mais de nos pensées.
- Ce sont elles, les mauvaises herbes.
- Ce sont elles qui entretiennent la douleur.
- Ce sont elles qui s’expriment dans nos comportements, nos choix de vie, nos maladies, nos difficultés.
- Ce sont elles, que nous dévoilons dans les thérapies.
- Ce sont elles, que je m’efforce de mettre en lumière par l’accompagnement verbal avant de faire les soins énergétiques sur les corps subtils à distance.
Toute ma vie a été une quête spirituelle faite d’introspection, de méditation, de conscience de soi, de pleine conscience. C’est toute ma vie, que je vous offre en vous accompagnant sur cette route, en vous accompagnant avec des soins énergétiques sur les corps subtils, car je sais, pour l’avoir vécu, comme il est difficile de vivre chaque jour avec des douleurs invisibles et combien il est bon de vivre sans ces pensées parasites.
© Alice Duruz - 2021